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12 octobre 2011

Je couve toujours...

Ca faisait un petit moment que je n'avais pas donné de nouvelles et, en gros, elles sont plutôt bonnes. Tout d'abord, la journée du 30 septembre s'est mieux passée que prévue. Le matin a été assez intense parce qu'avec tous les travaux qu'il y a en ville pour aller chez l'échographiste, on a bien galéré avec ma belle-mère, en plus aucune place de stationnement, des rues en sens uniques, des déviations mal indiquées... dans un quartier que ni elle ni moi ne connaissons particulièrement. Bref, je suis arrivée légèrement en retard (5 min) au rdv avec la diététicienne. Le rdv, initialement de 45 min, a finalement duré 1h30. Elle m'a pondu un menu type, avec 3 colations dans la journée, le tout sans sucre et sans plaisir. Elle m'a limite donner envie d'accoucher prématurément. Ensuite, j'ai déjeuné sur le pouce et j'ai rejoint le bâtiment de la maternité. J'ai pu avoir un lit tout de suite, dans la salle de monitoring, qui était vide. J'ai pû piquer du nez pendant 1h avant mon rdv avec la sage-femme. Ensuite, j'ai donc vu la sage-femme qui m'a dit que mon col était hyper mou et qu'il commençait à s'ouvrir. J'étais hyper stressée, ultra tendue. La sage-femme a même dû me prendre ma tension 3 fois à cause de ça. Elle m'a dit qu'à partir de maintenant, j'avais son feu vert pour reprendre une vie normale et accoucher n'importe quand. J'étais à 36 semaines de grossesse (normalement, l'enfant n'est plus considéré comme prématuré à 37 semaines). Le rdv n'a duré que 30 min, pas de monito, pas d'écho du col, rien d'autres. Elle m'a donné rdv pour aujourd'hui 12 octobre, j'y vais donc tout à l'heure. Ensuite, j'ai vu l'anesthésiste et la diabétologue et je suis ressortie vers 16h du CHU. Bon, j'étais un peu claquée après ça, surtout que ça faisait 3 jours que je ne dormais plus, tellement j'avais peur d'être hospitalisée d'urgence !

Depuis, je reste quand même un peu allongée en journée, mais beaucoup moins. C'est surtout pour ménager mon dos, parce que je n'avais plus l'habitude de m'agiter (faire à manger, repasser, préparer mes sacs pour mon séjour à la maternité, faire un peu de rangement...) mais aussi parce que mon ventre est de plus en plus lourd et les muscles de mon utérus n'a plus l'habitude de porter le poid de mon bébé. J'ai profité de ce laps de temps pour aller chez le coiffeur, mais j'ai dû aller à celui qui est juste à 5 min à pied de chez moi et non chez celui où je vais depuis 15 ans car trop loin. Et là, grosse déception. J'ai vu sur place que la moyenne d'âge habituelle de la clientèle dépasse celui de la retraite et la coiffeuse, qui est extrément sympa soit dit en passant, n'a pas l'habitude des coupes de cheveux "modernes". Le résultat n'est donc pas du tout celui que j'attendais, j'ai l'impression d'être coiffée comme une cloche (oui, c'est bizarre !) et ma nouvelle coupe me renvoie directement en 1993, tant elle ressemble à celle que j'avais à 14 ans ! Ceci dit, mon mari ne m'a encore fait aucune remarque (comment dois-je le prendre ?).

Bon, concrètement, j'en ai marre d'être enceinte, ça me rend irritable, j'ai l'impression de vivre le quotidien d'un cachalot en fin de vie. Même si je dépends un peu moins des autres depuis que je me lève de mon canapé, je ne supporte plus d'être aussi handicapée au quotidien. Sans parler de mon régime de diabétique qui m'a fait renoncer au peu de plaisir qu'il me restait, et cette affreuse fameuse coupe de cheveux que je vais devoir supporter pendant les 20 prochaines années, chasue fois qu'on ressortira les photos de mon petit bébé... Mais ce qui m'empêche d'accoucher pour l'instant c'est de ne pas encore avoir trouvé de prénom (enfin, moi j'en ai trouvé un depuis longtemps, mais ça ne convient pas à mon mari, qui n'arrive pas à m'en proposé d'autres tant il n'est pas inspiré par les prénoms de garçons), je n'ai pas encore reçu ma commande de soutien-gorge d'allaitement (et à réception, il faudra encore compter le temps de lavage et surtout de séchage à l'air libre), ma belle-mère ne m'a pas encore ramener le couffin de famille, que je compte installer dans notre chambre, collé à mon lit. Et puis parce que j'appréhende l'instant T où tout va basculer. Serais-je seule à la maison, qui irait chercher ma grande à l'école, serais-je seule avec elle à la maison, mon mari pourra-t-il assister à l'accouchement (il lui faut 1h de trajet et il a beaucoup de boulot en ce moment et ne peut pas quitter son taf séance tenante), ma fille ne va-t-elle pas prendre peur si elle me voit souffrir de contractions, vais-je réussir à appeler les pompiers si j'ai vraiment trop mal, arriveront-il rapidement à la maison, arriveront-il à temps à la maternité, qu'est-ce qui se passera si ma fille assiste au travail pendant le trajet, que deviendra-t-elle une fois à la maternité et qui va s'occuper d'elle en attendant que ma mère arrive (elle travaille aussi et à 35 min de là, si circulation fluide) ? Donc beaucoup de questions m'empèchent de dormir en ce moment. Je ne sais pas comment préparer ma grande puce de 3 ans et demi alors que je ne suis même pas sûre qu'elle y verra quelque chose... Sans compter que ça peut aussi m'arriver de nuit, et alors il faudra qu'on la réveille et qu'on l'a prenne sous notre bras pour aller à la maternité et elle va être complétement déboussolée. Mais au moins, mon chéri serait là et pas de problème de circulation pour aller à la mat'. Tant d'inquiétude donc... Ce que je redoute le plus, c'est que l'accouchement soit provoqué par les contractions et non par la perte des eaux. Pour ma grande, j'ai été alitée pendant 3 mois parce que j'avais des contractions. C'est la perte des eaux qui m'a permis de comprendre clairement que l'accouchement allait commencer. Mais cette fois-ci, si ce sont les contractions qui arrivent en premier, mais peur que rien ne se passe comme prévu. En fait, mon premier accouchement a duré 1h30 top chrono. Ma première contraction douloureuse s'est produite au bout de 2h après la perte des eaux et le travail a commencé comme ça. A la première contraction, je suis passé de la position debout à la position à quatre pattes en train de pousser. J'ai cru que l'allais accoucher sur le champs. Si, pour cette seconde naissance, ce sont les contractons qui arrivent en premier, je ne sais pas comment je vais faire parce que je n'arriverai peut-être pas à attraper le téléphone pour appeller les pompiers, je ne pourrais pas m'occuper de ma fille et la rassurer, je ne pourrais pas aller chercher mes valises de maternité dans ma chambre, je ne pourrais pas contacter ma mère pour qu'elle nous rejoigne à la maternité pour s'occuper de ma puce... J'imagine que toutes celles qui ont déjà des enfants se sont posées les mêmes questions pour leur deuxième ou troisième accouchement et je me dis que c'est normal de s'inquiéter de ce moment si impprévisible et si particulier. Pour la première, j'appréhendais de reconnaitre le bon moment, d'avoir mal, d'avoir une césarienne, mais cette fois-ci, c'est de savoir comment ça va se passer pour ma fille, j'ai peur qu'elle soit traumatisée. Je ne veux pas qu'elle associe la naissance de son frère à la douleur insupportable et aux cris qui les accompagnent. Si elle reste en salle d'attente avec je ne sais pas qui encore, entendra-elle mes cris ou ceux des autres mamans ? Tant d'inquiétudes disais-je... 

 

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